Ursula, chineuse compulsive chez Emmaüs
Ursula Doyle est membre de Millef’Œil. Traductrice de métier, elle propose aux entreprises des services en anglais, essentiellement pour des actions commerciales ou de communication.
Faire partie du collectif pour Emmaüs a été une évidence, mais ce sont d’autres compétences, qu’elle a mises au service du groupe : sa connaissance parfaite des lieux ! Elle s’y rend au moins une fois par saison…
« Oh, bien davantage, en réalité », avoue-t-elle. « Je ne recherche pas un truc en particulier, mais à chaque visite, je repars avec quelque chose ». Ursula accepte volontiers le terme d’addiction pour caractériser son rapport compulsif au magasin d’Emmaüs.
« C’est vrai, j’éprouve un vrai plaisir à dénicher une bricole, c’est une sorte de chasse au coup de coeur. »
Se laisser surprendre au gré des nouveaux arrivages fait aussi partie des joies de la chineuse. « Des choses qui rappellent un moment de sa vie, qui évoquent une personne, qui donnent des idées de décoration ou de bricolage… »
Alors oui, Ursula est une bonne cliente de la maison. Mais pas seulement.
« Chez Emmaüs, j’y vais aussi pour me débarrasser de certaines choses dont je ne veux plus, un pantalon que je ne porte plus, une lampe que j’ai envie de remplacer, un bibelot qui n’a plus sa place… » Des vêtements et des objets en bon état qu’Ursula préfère donner que de passer du temps à vendre « trois fois rien ».
« La raison est surtout humanitaire. Donner à Emmaüs, c’est participer à une action sociale en plus de recycler. C’est un don qui a du sens. Ce que je donne intéressera quelqu’un qui l’achètera à un prix qui compense le temps passé au tri, la mise en place dans le rayon, l’étiquetage… » Un système vertueux où la vente des objets donnés permet d’œuvrer concrètement pour l’insertion des plus défavorisés.
« J’ai beaucoup d’admiration pour les bénévoles. Chez Emmaüs Blois, j’y vais souvent, alors les liens se créent, on discute. Lors du shooting photo, Suzie et Michel, le président, m’ont reconnue ! » Forcément…